
La ville de Barcelone, en Espagne, a pris la décision de mettre fin à toutes ses relations institutionnelles avec Israël en signe de protestation contre l’agression à Gaza. Elle a affirmé que cette mesure resterait en vigueur jusqu’à ce que « la cessation des hostilités et la garantie des droits du peuple palestinien » soient assurées.
La résolution adoptée par le conseil municipal vendredi condamne toutes les attaques contre les civils, ainsi que « tout châtiment collectif, déplacement forcé, destruction méthodique des habitations et des infrastructures civiles, en plus de la coupure des approvisionnements en énergie, en eau, en nourriture et en matériel médical pour les habitants de la bande de Gaza ».
Selon la municipalité de la capitale catalane, les principaux obstacles à une paix durable résident dans l’occupation et la colonisation des terres palestiniennes, ainsi que dans le déni des droits du peuple palestinien, comme l’indique la résolution.
Il s’agit d’une nouvelle rupture des relations entre Barcelone et Israël, même si la ville était liée par un accord de jumelage avec Tel Aviv depuis 25 ans. En février dernier, la maire de l’époque, Ada Colau, a annoncé la suspension de l’accord de jumelage et a écrit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, affirmant que cette décision perdurerait tant qu’Israël ne mettrait pas fin à ses violations des droits du peuple palestinien et ne respecterait pas pleinement ses engagements en vertu du droit international.
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