Ce matin, un calme précaire règne dans la région frontalière du sud du Liban depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu temporaire entre le mouvement de résistance islamique (Hamas) et Israël dans la bande de Gaza.
Au Liban, l’Agence nationale officielle d’information a rapporté que « le calme prévaut prudemment aux frontières sud, avec le début du cessez-le-feu humanitaire à Gaza à 7 heures du matin ».
Dans la bande de Gaza assiégée, une trêve humanitaire de 4 jours est entrée en vigueur à 7 heures, heure locale (5 heures GMT), au cours de laquelle la libération de détenus israéliens et palestiniens est prévue.
Un photographe de l’Agence France-Presse dans la région de Marjayoun, dans le sud-est du Liban, a rapporté avoir entendu des échanges de tirs d’obus seulement 10 minutes avant le début du cessez-le-feu, précisant qu’un calme total règne dans la région depuis 7 heures du matin.
Dans la région d’Alma Al-Shaab, dans le sud-ouest du Liban, un résident a signalé « le calme, l’absence d’avions israéliens dans le ciel, y compris les avions espions, et aucune attaque des deux côtés ».
Le Hezbollah mène des opérations quotidiennes contre des cibles militaires israéliennes près de la frontière, et Israël riposte en bombardant des zones frontalières, visant ce qu’il décrit comme une « infrastructure appartenant au Hezbollah ».
L’artillerie israélienne a bombardé hier soir jeudi et jusqu’à minuit de manière intermittente les environs de plusieurs villes du secteur occidental près de la frontière sud, touchant les villes de Naqoura, Alma Al-Shaab, Adaisseh et Jabal Al-Labouna.
L’escalade dans le sud du Liban a fait 109 morts, la plupart des combattants du Hezbollah, et au moins 14 civils, dont 3 journalistes, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse, tandis que les autorités israéliennes ont fait état de 9 morts, dont 3 civils.
Le calme au sud du Liban survient un jour après l’intensification des frappes du Hezbollah contre des sites israéliens, suite à l’annonce de la mort de 7 de ses combattants.
Dans des déclarations séparées, 22 opérations militaires ont été annoncées, utilisant différentes armes, dont le lancement de 48 roquettes Katyusha sur une base militaire près de la ville de Safed au nord, dans la plus grande opération de lancement de roquettes depuis le Liban depuis le 7 octobre.
Le nombre de déplacés a dépassé 46 000 personnes entre le 8 octobre et le 14 novembre, principalement de la région du sud du Liban et d’autres régions du pays en raison des événements à la frontière sud, selon la matrice de suivi du déplacement de l’Organisation internationale pour les migrations.
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