
Des organisations de défense des droits humains ont exprimé leur insatisfaction quant à la trêve de quatre jours établie dans le cadre de l’accord entre Israël et le mouvement de résistance islamique Hamas, la jugeant « insuffisante » pour permettre une assistance adéquate à la bande de Gaza. Elles ont plaidé en faveur d’un arrêt complet des hostilités.
Lors d’une conférence vidéo regroupant des représentants d’Amnesty International, Handicap International, Oxfam, Médecins Sans Frontières, Médecins du Monde et Save the Children, Paul O’Brien, directeur exécutif d’Amnesty International aux États-Unis, a souligné le caractère « clairement insuffisant du point de vue des droits de l’homme » de cette trêve.
Un accord conclu mercredi dernier entre Israël et le Hamas prévoit une trêve humanitaire de quatre jours dans la bande de Gaza et la libération de détenus du Hamas depuis le 7 octobre en échange de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.
L’accord vise également à permettre l’acheminement de convois humanitaires et d’aides d’urgence, faisant face au siège imposé à la bande de Gaza, qui a entravé l’accès au carburant, à l’eau, à l’électricité et aux denrées alimentaires.
Daniela Zizi, responsable de Handicap International, a souligné que « en 4 jours, nous ne pouvons pas fournir de nourriture à deux millions de personnes et des soins à deux millions de personnes », considérant cela comme « une goutte dans l’océan ».
« Save the Children » a salué les nouvelles de la trêve temporaire et de l’accord sur la libération de détenus, y compris des enfants et des femmes, tout en soulignant la nécessité de libérer tous les prisonniers, en particulier les enfants, conformément aux droits protégés par le droit international, « sans condition ».
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