
Selon le quotidien « New York Times », l’administration du président américain Joe Biden cherche à tirer parti du cessez-le-feu humanitaire à Gaza pour inciter le gouvernement israélien à créer des zones sécurisées au sud de la bande de Gaza.
Des responsables américains cités par le journal indiquent qu’une pression est exercée sur Israël pour prolonger le cessez-le-feu au-delà de la fin de la semaine, dans l’éventualité d’une possibilité de libérer davantage de détenus à Gaza.
Le rapport souligne les efforts de Washington pour convaincre Israël de prendre des mesures étendues visant à minimiser les dommages infligés aux civils, notamment en autorisant l’acheminement de plus d’aide humanitaire et de carburant, ainsi que la restauration de services essentiels comme l’eau et l’électricité.
La « New York Times » rapporte également que l’augmentation significative du nombre de victimes dans la guerre contre Gaza a suscité des critiques croissantes contre Israël, affaiblissant le soutien populaire à Israël aux États-Unis.
Le journal souligne que « l’inquiétude s’intensifie à l’approche de l’attaque militaire israélienne prévue dans le sud de la bande de Gaza. Israël a été averti que cela entraînerait d’importantes pertes civiles et accroîtrait l’isolement international d’Israël, y compris parmi ses voisins arabes ».
Le Qatar a annoncé tôt hier matin le succès des efforts de médiation conjoints avec l’Égypte et les États-Unis entre Israël et le Hamas, conduisant à un accord sur une trêve humanitaire dans la bande de Gaza, d’une durée de 4 jours, avec la possibilité d’une prolongation.
Cet accord prévoit l’échange de 50 prisonniers, dont des femmes civiles et des enfants à Gaza, en première phase, contre la libération de femmes et d’enfants palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. La trêve facilitera également l’entrée de convois humanitaires et d’aide d’urgence, y compris de carburant destiné aux besoins humanitaires, dans la bande de Gaza.
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