
Le porte-parole du groupe Ansar Allah (les Houthis), Mohammed Abdulsalam, a déclaré dans un communiqué que « la poursuite de l’agression américano-britannique contre notre pays ne réalisera aucun objectif pour les agresseurs, mais aggravera leurs ennuis et leurs problèmes à l’échelle régionale, et la décision du Yémen de soutenir Gaza est ferme et principielle et ne sera pas affectée par toute agression ».
La Commandement Central américain a mentionné tôt ce dimanche que les forces américaines et britanniques, avec le soutien de l’Australie, de Bahreïn, du Canada, du Danemark, des Pays-Bas et de la Nouvelle-Zélande, ont effectué des frappes contre 36 cibles des Houthis dans 13 régions contrôlées par le groupe au Yémen.
Abdulsalam a souligné que les capacités militaires yéménites « ne sont pas faciles à détruire et ont été reconstruites au cours des années de guerre intense ». Dans le même contexte, les Houthis ont promis de riposter aux frappes américaines et britanniques sur plusieurs sites au Yémen.
L’escalade en escalade
Dans un contexte similaire, le porte-parole militaire des Houthis, le colonel Yahya Sari, a déclaré que ces attaques ne détourneront pas les Houthis de leur « position morale et religieuse » en soutien au peuple palestinien et que ces attaques « ne passeront pas sans réponse ni châtiment », comme l’a confirmé le membre du Conseil politique du mouvement, Mohammed Al-Bukhaiti, dans un post sur Twitter.
Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a mentionné que les frappes américaines visaient à « paralyser et affaiblir » les capacités des Houthis à mener leurs attaques « téméraires et déstabilisatrices pour la stabilité », selon ses termes.
Selon Sari, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont mené 48 frappes dans 6 gouvernorats, dont 13 dans la capitale Sanaa et ses environs, et 9 dans la province côtière de Hudaydah, sans mentionner si les frappes avaient causé des victimes.
La chaîne de télévision Al-Masirah, affiliée aux Houthis, a rapporté que « les avions de l’agression américano-britannique ont visé des réseaux de communication dans la province de Taiz ».
Elle a ajouté que « ces frappes ont visé la région de Al-Barah dans le district de Mawqbanah et des zones dans le district de Hayfan ».
La chaîne n’a pas fourni de détails sur l’ampleur des dommages causés par cette frappe, qui est la première du genre à cibler des réseaux de communication depuis le début des frappes américano-britanniques.
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