
Les médias officiels syriens ont rapporté aujourd’hui, mardi, que les Émirats arabes unis ont envoyé un ambassadeur à Damas pour la première fois depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, marquant ainsi une nouvelle amélioration des relations de la Syrie avec la région arabe.
Le nouvel ambassadeur émirati, Hassan Al Shihhi, a présenté ses lettres de créance au ministre syrien des Affaires étrangères, Faisal Mekdad, au siège du ministère aujourd’hui, mardi.
La Syrie a graduellement renoué ses relations diplomatiques avec la région arabe au cours des dernières années, après que de nombreux pays arabes aient rappelé leurs ambassadeurs et fermé leurs ambassades en réponse à la campagne répressive menée par le président Bachar al-Assad contre les manifestations dirigées contre lui en 2011.
Al-Assad a visité les Émirats en 2022 lors de sa première visite dans un pays arabe depuis le début du conflit, et de nouveau en 2023 après un séisme dévastateur qui a coûté la vie à des milliers de personnes en Syrie.
La tragédie du séisme a ouvert la voie à la reprise des relations arabes avec al-Assad, et quelques mois plus tard, la Ligue arabe a annulé sa décision de suspendre l’adhésion de la Syrie après plus d’une décennie.
L’Arabie saoudite a ouvert la porte à un dialogue potentiel avec Damas, en particulier sur les questions humanitaires.
Le journal syrien Al-Watan a rapporté que Riyad enverrait bientôt un ambassadeur à Damas.
Une révolte populaire contre le régime en mars 2011 a été réprimée militairement, se transformant en un conflit armé avec l’intervention de plusieurs parties et pays, qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui.
En septembre 2018, Ankara et Moscou ont conclu un mémorandum d’accord supplémentaire pour renforcer le cessez-le-feu à Idlib, faisant partie de l’accord sur les zones de désescalade entre la Turquie, la Russie et l’Iran lors des réunions d’Astana en 2017, mais le régime a intensifié ses attaques dans la région en 2019.
Le 5 mai 2020, la Turquie et la Russie sont parvenues à un nouvel accord de cessez-le-feu à Idlib, mais les forces du régime le violent de temps en temps.
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