
Le procureur général du Texas, Ken Paxton, a rejeté une demande fédérale de retirer les forces de sécurité d’une zone frontalière qui était autrefois un passage pour les migrants irréguliers. Selon les médias américains, la Garde nationale du Texas a érigé des barrières pour entraver le passage des migrants tentant d’entrer illégalement aux États-Unis, les renvoyant au Mexique via le fleuve Rio Grande.
Des responsables locaux accusent le gouvernement fédéral de ne pas faire suffisamment pour dissuader l’entrée clandestine dans le pays. Cependant, l’administration du président Joe Biden réplique en affirmant que l’État du Texas empêche la patrouille des frontières de mener des opérations et de gérer les affaires des migrants.
Le gouverneur républicain du Texas, Greg Abbott, a déployé des centaines de soldats de la Garde nationale le long de la frontière avec le Mexique en prévision d’une vague d’immigration attendue après la levée des mesures prises pendant la crise du coronavirus au cours des dernières années.
Cette initiative fait suite à l’appel de l’ancien président Donald Trump aux États dirigés par les républicains à collaborer pour lutter contre le problème de l’immigration irrégulière à la frontière sud, une question que les républicains affirment que Biden gère de manière incorrecte.
Avec Trump et les gouverneurs républicains intensifiant leur confrontation avec l’administration Biden, les craintes d’une guerre civile croissante aux États-Unis ont augmenté. Les responsables de la Maison Blanche ont refusé de dire si le président Biden envisageait de fédéraliser la Garde nationale au Texas, alors qu’il est en conflit avec le gouverneur du Texas.
Les villes américaines le long de la frontière avec le Mexique, qui s’étend sur 3 100 kilomètres, font face à un afflux important de groupes de migrants. L’administration des frontières a déclaré que le nombre de migrants atteignait environ 10 000 par jour au cours des derniers mois de 2023.
Les républicains utilisent constamment la question de l’immigration pour critiquer leurs adversaires démocrates, et on s’attend à ce que ces critiques s’intensifient à l’approche des élections présidentielles.
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