
Les journaux et sites web internationaux confirment, dans des rapports et des articles publiés, que la décision de la Cour internationale de justice concernant la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre Tel Aviv constitue un coup dur pour Israël et un sujet de préoccupation pour son Premier ministre, Benjamin Netanyahu.
Hier, la Cour internationale a approuvé un ensemble de mesures provisoires à l’encontre de Tel Aviv, ne comprenant pas un cessez-le-feu. Elle a émis une ordonnance enjoignant à Israël de prendre des mesures pour prévenir et punir l’incitation directe au génocide dans sa guerre contre la bande de Gaza.
Selon le site « The Hill », Israël a reçu un « coup » après le rejet par la Cour internationale de sa demande d’annulation de la plainte déposée par l’Afrique du Sud concernant le génocide, « la Cour considérant que l’affaire était suffisamment raisonnable pour être examinée et poursuivie ».
Le site cite des analystes affirmant que la décision de la Cour complique les justifications d’Israël pour continuer sa guerre et limite le soutien de ses alliés.
Dans le même contexte, le journal Haaretz estime dans un article que « les mesures adoptées par la Cour internationale de justice, auxquelles Israël doit se conformer, seront une source de gros maux de tête pour Netanyahu et ses ministres extrémistes opposés à toute initiative visant à mettre fin à la guerre ».
Le même journal israélien note que le jugement de la Cour de justice « constitue en outre un avertissement à Israël qu’elle se rapproche de la violation de la Convention sur le génocide ».
Quant au Guardian, il se concentre sur la réaction d’Israël à la décision, écrivant dans un article que « Tel Aviv pourrait ignorer le jugement de la Cour internationale, mais il sera difficile pour les États-Unis et la Grande-Bretagne de le faire », ajoutant que l’ignorance du jugement soulève des questions sur la manière dont le président russe Vladimir Poutine est tenu responsable.
D’autre part, le Telegraph aborde, dans un rapport, les préoccupations du président américain Joe Biden quant au coût politique de son soutien à Israël si le nombre de victimes (martyrs) parmi les civils palestiniens continue d’augmenter.
Le Telegraph fait référence à des rapports indiquant que Biden a exhorté Netanyahu à mettre fin à la guerre avant les élections américaines, et un analyste politique a déclaré au journal que les pressions de Biden dans cette direction ne sont pas surprenantes, car « les divisions menacent de nuire à sa base électorale sur laquelle il s’est appuyé en 2020 ».
Quant à la revue Le Point, elle met en lumière les camps de l’armée israélienne et les centres de détention auxquels des milliers de Palestiniens de Gaza ont été conduits depuis le début de la guerre dans le secteur assiégé. Le rapport présente les témoignages de ceux qui en sont revenus, affirmant avoir fait face à diverses formes de torture et de mauvais traitements. Il relaie également les inquiétudes des groupes de défense des droits de l’homme quant à la persistance des arrestations de civils et à l’absence d’un recensement fiable de ceux que les forces israéliennes conduisent dans les centres de détention.
Laisser un commentaire