
Des sources soudanaises ont rapporté à Al Jazeera que l’armée soudanaise avait bombardé ce lundi matin des cibles variées des forces de soutien rapide au centre et au sud d’Omdurman, ainsi qu’au nord de Khartoum Bahri, à l’aide de drones. Les mêmes sources ont indiqué que l’aviation militaire soudanaise avait bombardé des regroupements et des positions des forces de soutien rapide dans la ville de Wad Madani avec des barils explosifs.
Les zones à l’ouest de Wad Madani ont connu des sorties aériennes de l’armée soudanaise la semaine dernière à la suite d’affrontements violents avec les forces de soutien rapide du côté ouest de la ville, entraînant le retrait des forces armées. Dans le même contexte, les bombardements ont ciblé les forces de soutien rapide à l’ouest et au nord-est de la ville de Muglad, dans l’État du Kordofan occidental, selon les mêmes sources.
Ces développements surviennent après des jours de bombardements de l’armée soudanaise avec des drones sur les quartiers de Al Maamoura au sud-est de Khartoum et Al Azhari au sud de Khartoum, visant des positions des forces de soutien rapide.
Le conflit au Soudan entre l’armée soudanaise et les forces de soutien rapide soutenues de l’étranger a commencé dans la capitale Khartoum en avril de l’année dernière, s’étendant à 9 des 18 États d’origine. Le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali al-Sadiq Ali, a déclaré lors d’un sommet du Mouvement des non-alignés il y a quelques jours que les forces armées soudanaises mènent une guerre défensive depuis avril de l’année dernière contre ce qu’il a qualifié de « milices agressives transfrontalières, ciblant le Soudan dans ses capacités et ressources, visant à provoquer un changement démographique dans le pays », confirmant « le soutien du peuple à ses forces armées dans cette guerre ».
Les combats en cours au Soudan ont fait plus de 13 000 morts et environ 26 000 blessés, entraînant le déplacement d’environ 7,6 millions de personnes de leurs foyers, cherchant refuge à l’intérieur et à l’extérieur du Soudan, selon les Nations unies, avec 6,1 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays, tandis qu’environ 1,5 million de personnes ont fui vers les pays voisins.
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