
La « Times of Israel » a rapporté le démenti catégorique du ministère israélien des Affaires étrangères concernant la proposition du ministre des Affaires étrangères, Yisrael Katz, de déplacer les habitants de Gaza vers une île artificielle. Le ministère a précisé que la proposition consistait à construire un port pour Gaza sur une île artificielle.
Lors d’une réunion avec ses homologues de l’Union européenne pour discuter de l’après-guerre à Gaza, le ministre israélien aurait déclaré : « Nous avons présenté l’idée d’une île artificielle pour servir de foyer alternatif aux Palestiniens. » Il a ajouté que l’île serait située à 5 kilomètres des côtes de Gaza, avec la possibilité de construire un port et un aéroport pour en faire un centre commercial similaire à Singapour.
Certains ministres européens auraient exprimé leur préoccupation face à cette vision israélienne du déplacement des Palestiniens. Le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, prévoit de proposer un plan pour établir un État palestinien, en réponse aux récentes déclarations de Netanyahu et de ses ministres rejetant la solution à deux États.
Cependant, Borrell a critiqué la méthode utilisée par Israël pour affaiblir le Hamas, estimant qu’elle était erronée et vouée à l’échec. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a souligné avant la réunion ministérielle européenne que la solution à deux États était la seule voie possible pour résoudre le conflit.
Parallèlement, les ministres des Affaires étrangères de la Palestine, de l’Égypte, de la Jordanie et d’Arabie saoudite, ainsi que le secrétaire général de la Ligue arabe, participent à des rencontres à Bruxelles en marge de la réunion des ministres européens des Affaires étrangères. Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a condamné « l’agenda raciste extrémiste » du gouvernement israélien, le qualifiant de défi au monde en rejetant la solution à deux États pour mettre fin au conflit. Il a ajouté que la seule issue de cette tragédie était la solution à deux États, appelant la communauté internationale à prendre position.
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