
La National Oil Corporation en Libye a repris la production du champ de Sharara ce dimanche après que les manifestants ont mis fin à leur sit-in qui avait interrompu la production depuis le début du mois. L’institution a levé l’état d’« urgence » qui signifie une suspension « temporaire » du travail avec une protection légale pour l’institution en cas de non-respect des contrats pétroliers étrangers en raison d’événements échappant au contrôle des parties contractantes.
Le champ de Sharara est l’un des plus importants en Libye, avec une capacité de production de 300 000 barils par jour, mais il est souvent la cible de manifestations locales et plus largement. Le champ était fermé depuis le 3 janvier à la suite d’un sit-in de manifestants de la région de Sabha, dans le sud de la Libye.
Situé dans le bassin de Murzuq, dans le sud-est de la Libye, le champ est exploité par la National Oil Corporation via la compagnie Akakus, avec les sociétés espagnoles Repsol, française Total, autrichienne OMV et norvégienne Equinor.
Une vidéo publiée par des sources informées a montré les manifestants du mouvement de Fazzan annonçant la fin de leur sit-in, au moment où le chef de la National Oil Corporation s’engageait à répondre à toutes leurs demandes. Les manifestants ont déclaré que leurs revendications incluent la réalisation du projet de la raffinerie du Sud et l’augmentation de la part des approvisionnements en diesel vers le sud de la Libye de 1,5 million à 2,5 millions de litres par jour.
Le ministre des Affaires étrangères des deux pays a déclaré que les ambassadeurs du Pakistan et de l’Iran étaient sur le point de retourner dans leurs ambassades à Téhéran et Islamabad, respectivement. Cela fait suite à la désescalade des tensions entre les deux pays après des frappes aériennes pakistanaises à l’intérieur du territoire iranien contre le groupe armé Jundallah, qualifié de terroriste par Islamabad.
Un responsable du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré qu’une réconciliation était en cours entre les deux pays et que les ambassadeurs étaient sur le point de reprendre leur poste.
Les tensions entre l’Iran et le Pakistan avaient augmenté après les frappes aériennes pakistanaises contre Jundallah en Iran, en représailles à des attaques terroristes dans la région frontalière entre les deux pays. L’Iran avait condamné les frappes aériennes comme une violation de sa souveraineté et avait rappelé son ambassadeur au Pakistan pour consultations.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a eu une conversation téléphonique « très positive » avec le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Shah Mahmood Qureshi, au cours de laquelle ils ont discuté des moyens de rétablir les relations bilatérales. Le ministre des Affaires étrangères du Pakistan a invité son homologue iranien à visiter Islamabad.
Les deux pays ont exprimé leur engagement envers la coopération dans la lutte contre le terrorisme et d’autres domaines d’intérêt mutuel. La reprise des fonctions des ambassadeurs est considérée comme un signe de désescalade et de normalisation des relations entre l’Iran et le Pakistan.
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