
Les médias affiliés au groupe des Houthis ont rapporté une nouvelle série de frappes américano-britanniques sur des régions du Yémen. Alors que le Royaume-Uni exprime sa disposition à effectuer davantage de frappes contre les cibles des Houthis, l’émissaire de l’ONU au Yémen, ainsi que la Chine et Djibouti, expriment leur inquiétude. L’Iran a également averti tout pays participant aux frappes.
Selon les médias, les frappes américano-britanniques ont ciblé la montagne de Judaa dans la direction d’Al Hudaydah, à l’ouest du Yémen. Cela survient alors que le ciel du Yémen est rempli du vrombissement fréquent des avions américains. Des sources locales à Al Hudaydah ont rapporté un survol intense de jets américains, tandis que d’autres ont ciblé, samedi, des positions houthies dans la province.
John Kirby, coordinateur des communications stratégiques au Conseil de sécurité nationale américain, a déclaré : « Nous ne cherchons pas le conflit avec les Houthis, et nous pensons que nos récentes frappes ont eu un impact positif ».
De son côté, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a exprimé la volonté de son pays de mener davantage de frappes contre les Houthis au Yémen, en cas de poursuite des attaques contre les navires commerciaux et militaires dans la mer Rouge.
Dans des déclarations au Telegraph, Cameron a déclaré que les frappes menées par les forces américaines et britanniques jeudi dernier « affaibliraient quelque peu les capacités des Houthis ». Il a ajouté que « l’action militaire doit toujours être un dernier recours, et c’était certainement le cas ici », considérant que « les attaques des Houthis ont été tolérées pendant près de deux mois sans réponse directe ».
Cameron a également souligné que l’approvisionnement vital était menacé, et que les prix au Royaume-Uni et dans le monde étaient menacés d’augmentation si les Houthis étaient autorisés à bloquer le passage des navires.
Dans ce contexte, certains députés britanniques ont exprimé leur regret de ne pas avoir été informés avant les frappes. Le Premier ministre Rishi Sunak devrait s’exprimer sur cette question devant les députés lundi, après avoir promis que son pays continuerait à prendre des mesures supplémentaires si les Houthis ne mettaient pas fin à leurs opérations en mer Rouge.
Le Telegraph a rapporté que les porte-avions britanniques ne sont pas prêts à se diriger vers la mer Rouge en raison de la crise de recrutement qui frappe l’armée britannique. Le journal a expliqué que la marine britannique a connu une forte baisse du flux de nouveaux recrutements, une crise qui touche l’ensemble de l’armée britannique.
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