
Depuis octobre de l’année dernière, suite à l’éclatement de la guerre israélienne à Gaza, les attaques des Houthis contre les navires marchands dans la mer Rouge se sont intensifiées. Tandis que les alliés occidentaux s’empressaient de lancer des frappes sur les sites du groupe au Yémen et continuaient de surveiller et de cataloguer quotidiennement les cibles potentielles, d’autres navires étrangers cherchaient une route alternative.
Au moins 5 navires étrangers ont ouvertement déclaré des liens avec la Chine pour éviter les attaques des Houthis, selon l’agence Bloomberg. Il s’agit de la dernière mesure étrange ou exceptionnelle prise pour tenter d’échapper à ces attaques.
Ces navires ont commencé à confirmer la présence d’un « équipage chinois » à bord ou quelque chose de similaire pour éviter les frappes, indiquant que les Houthis ne ciblent pas les navires chinois.
En réponse, le site « Tankers », dédié au suivi des navires, a tweeté dimanche expliquant la manière optimale d’éviter de telles attaques. Le site indique que les emplacements actuels des navires en mer Rouge ont trouvé une solution parfaite. Il a précisé que les équipages des navires ou les armateurs estiment qu’une liaison avec ce pays asiatique (la Chine) peut aider à éviter des attaques.
Il existe actuellement cinq navires de ce type, dont quatre en mer Rouge.
Ces développements surviennent après que le Conseil de sécurité des Nations Unies a publié mercredi une résolution appelant à un arrêt « immédiat » des attaques des Houthis contre les navires en mer Rouge, exhortant également tous les pays à respecter l’embargo sur les armes qui leur est imposé.
Cependant, la résolution, formulée par les États-Unis et le Japon et adoptée par le Conseil avec le soutien de 11 membres, s’est abstenue par 4 membres, dont la Russie et la Chine.
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