
Selon des responsables américains cités par le New York Times, les frappes américano-britanniques au Yémen ont eu un impact limité sur les capacités offensives des Houthis. Ces derniers restent capables de cibler des navires en mer Rouge à l’aide de missiles et de drones.
Les responsables américains ont déclaré au journal que la localisation de cibles houthies s’est avérée plus difficile que prévu. Les services de renseignement américains et d’autres occidentaux n’avaient pas recueilli d’informations au cours des dernières années sur les capacités militaires des Houthis, y compris les systèmes de défense aérienne, les centres de commandement, les sites de production de missiles et de drones.
Ils ont ajouté que les frappes aériennes au Yémen avaient endommagé ou détruit environ 90% des sites visés, mais ont précisé que les Houthis conservent néanmoins environ trois quarts de leur capacité de lancement de missiles et de drones.
Le New York Times a souligné que ces estimations des dommages infligés aux capacités militaires des Houthis constituent la première évaluation détaillée des frappes menées par des avions et des navires de guerre américains et britanniques, ciblant près de 30 sites au Yémen. Cela met en lumière les défis importants auxquels l’administration du président américain Joe Biden est confrontée pour dissuader les Houthis.
La publication a cité des déclarations d’un responsable du Joint Chiefs of Staff américain, qui a estimé que les récentes frappes ont atteint leur objectif en endommageant la capacité des Houthis à mener des attaques maritimes avec des missiles et des drones, comme celle perpétrée la semaine dernière en mer Rouge.
Cependant, les responsables américains ont également déclaré que malgré le ciblage de 60 missiles et drones houthies avec plus de 150 munitions guidées, les frappes américaines et britanniques n’ont détruit ou endommagé qu’environ 20% à 30% des capacités offensives du groupe, la plupart étant mobiles et pouvant être dissimulées.
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