
Vendredi dernier, la Maison Blanche a annoncé que la Corée du Nord avait récemment fourni à la Russie des missiles balistiques et des lanceurs, destinés à être utilisés dans le cadre de son conflit contre l’Ukraine, selon des informations de renseignement récemment déclassifiées.
John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, a qualifié la situation de « grave et préoccupante », soulignant que les États-Unis prendraient des mesures supplémentaires sous forme de sanctions à l’encontre de ceux qui facilitent ces transactions d’armes. Il a également précisé que son pays porterait cette affaire devant le Conseil de sécurité des Nations unies.
Sans spécifier le type de missiles envoyés de Pyongyang à Moscou, Kirby a mentionné une portée d’environ 900 kilomètres. Il a publié un schéma explicatif montrant apparemment des missiles balistiques à courte portée des modèles « KN-23 » et « KN-25 ».
Mikhaïlo Podoliak, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a affirmé ce vendredi que la Russie avait bombardé l’Ukraine avec des missiles fournis par la Corée du Nord, une première depuis le début du conflit.
La Corée du Nord est soumise à un embargo d’armes imposé par les Nations unies depuis son premier essai nucléaire en 2006.
Bien que Moscou et Pyongyang aient nié toute transaction d’armes par le passé, ils ont toutefois convenu l’année dernière de renforcer leurs liens militaires mutuels.
Le 24 février 2022, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, provoquant une condamnation internationale et des sanctions économiques à son encontre. Ces sanctions sont conditionnées à la cessation de l’opération militaire russe, exigeant de Kiev qu’elle renonce à ses projets de rejoindre des alliances militaires, que la Russie considère comme une « ingérence » dans sa souveraineté.
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