Le ministre des Affaires étrangères iranien, Hossein Amir Abdollahian, a informé que l’Iran avait engagé des procédures légales et politiques au niveau international en réponse à l’explosion double survenue dans la province de Kerman, provoquant la mort d’environ 100 personnes et blessant de nombreuses autres.
Amir Abdollahian a souligné que son pays avait lancé ces démarches auprès des Nations unies, exprimant sa profonde tristesse et présentant ses condoléances aux familles des victimes ainsi qu’au peuple iranien.
La représentation permanente de l’Iran aux Nations unies a, de son côté, déclaré que Téhéran répondrait avec fermeté et colère aux organisateurs et auteurs de cette attaque terroriste, ainsi qu’à leurs complices, appelant à la condamnation de l’attaque via une publication sur la plateforme du Conseil de sécurité international.
Mercredi dernier, deux explosions se sont produites à 10 minutes d’intervalle, visant une foule dans la province de Kerman, au sud de l’Iran, célébrant le quatrième anniversaire de l’assassinat du commandant précédent de la Force Al-Qods des Gardiens de la révolution iraniens, Qassem Soleimani, par une frappe américaine.
Le gouvernement iranien a décrété un deuil national d’une journée, exprimant ses condoléances aux familles des victimes et souhaitant un prompt rétablissement aux blessés. En réaction, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a promis une réponse sévère, soulignant que les soldats de la voie de Qassem Soleimani ne seraient pas tenus responsables du crime.
Le président iranien, Ebrahim Raisi, a affirmé que la vengeance contre les responsables de l’attaque à Kerman était inévitable, et il a mis en garde Israël contre le coût élevé qu’elle paiera pour ce crime.
Le vice-président des affaires politiques du bureau du président iranien a annoncé que la visite prévue en Turquie avait été annulée. D’autre part, le vice-président iranien a déclaré que le sang innocent avait été versé à Kerman par les agents du régime sioniste et de ses partisans.
Le commandant de la Force Al-Qods des Gardiens de la révolution iraniens a affirmé que l’explosion à Kerman avait été perpétrée par des agents d’Israël et des États-Unis, ajoutant que l’attaque avait été sécurisée par ces deux pays, mais que l’Iran ne renoncerait pas à son effort pour éliminer Israël.
Un conseiller principal du président a accusé Israël et les États-Unis de la responsabilité des explosions, soulignant que la responsabilité de ces actes terroristes incombait aux régimes américain et sioniste.
Cependant, les États-Unis ont nié toute implication, de même qu’Israël, dans les explosions. Le département d’État américain a précisé qu’il n’y avait aucune raison de croire à l’implication d’Israël dans les explosions de Kerman, tandis que l’armée israélienne s’est concentrée sur la guerre contre le Hamas.
Il convient de rappeler que le 3 janvier 2020, Soleimani a été tué lors d’une frappe aérienne américaine près de Bagdad, avec Abu Mahdi al-Muhandis, le vice-commandant de la Brigade du Hezbollah en Irak.
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