Selon des responsables américains cités par le Wall Street Journal, l’armée américaine explore des options pour frapper les rebelles houthis au Yémen, qui attaquent les navires israéliens dans la mer d’Arabie et la mer Rouge, ainsi que ceux se dirigeant vers Israël.
La CentCom américaine aurait signalé que les Houthis ont mené 24 attaques contre des navires marchands depuis la mi-novembre de l’année dernière.
Des responsables américains ont également déclaré que l’un des principaux défis pour frapper les cibles houthies est que de nombreux systèmes de leurs armes sont mobiles.
Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a appelé les Houthis à mettre fin à leurs attaques « déstabilisatrices pour la stabilité », promettant de prendre des mesures pour défendre la liberté de navigation en mer Rouge.
Le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, a déclaré que son pays n’hésiterait pas à agir si les Houthis continuaient de mettre en danger la vie des innocents et menaçaient l’économie mondiale.
Par ailleurs, les États-Unis ont informé le Conseil de sécurité de l’ONU mercredi que les attaques des Houthis au Yémen contre les navires commerciaux constituent une menace « mondiale » nécessitant une « réponse mondiale ».
Chris Loh, représentant des États-Unis aux Nations unies, a déclaré que les États-Unis estiment que la situation en mer Rouge « atteint un point de basculement ».
Il est à noter que le 18 décembre dernier, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, avait annoncé la formation d’une force navale appelée « Guardians of Prosperity », comprenant 10 pays, dont un pays arabe, Bahreïn, dans le but de faire face aux attaques en mer Rouge. Les Houthis ont annoncé, dans le cadre de leur solidarité avec Gaza contre l’agression israélienne, qu’ils cibleraient par des missiles et des drones tous les navires de fret possédés ou exploités par des entreprises israéliennes ou transportant des marchandises d’Israël.
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