
En ce début d’année 2024, Israël a décidé d’ajuster à la hausse le prix de détail du litre d’essence sans plomb (95 octane), sous contrôle gouvernemental, le portant de 0,28 shekels (0,077 dollars) à 7,22 shekels (2 dollars) à la pompe. Parallèlement, le ministre des Finances, Yisrael Katz, a refusé de prolonger la réduction des taxes sur les carburants qui était en vigueur.
Cette mesure intervient dans un contexte de pressions économiques croissantes sur le budget d’Israël et son activité économique en raison du prolongement de la guerre dans la bande de Gaza, qui entre dans son troisième mois. Face à cette situation, Israël a annoncé son intention de démobiliser 5 divisions militaires de la réserve et de réduire le taux d’intérêt de 0,25% afin de stimuler l’économie.
Le budget de l’année 2024 n’ayant pas encore été approuvé, le ministère des Finances se retrouve sans source budgétaire pour compenser la baisse des recettes, conformément à la loi en vigueur.
Selon les informations du journal économique israélien « Globes », le financement des réductions d’impôts sur l’essence ne figure pas parmi les priorités du ministère des Finances pour le budget de 2024, qui nécessite des coupes importantes dans les dépenses pour faire face aux coûts de la guerre.
Le coût mensuel pour le Trésor israélien lié au soutien des prix de l’essence varie entre 100 et 200 millions de shekels (27,56 à 55,12 millions de dollars), en fonction des fluctuations des prix sur le marché mondial et du taux de change du shekel par rapport au dollar.
Rappelons que le ministère des Finances israélien avait prévu une allocation de 1,1 milliard de shekels (303,18 millions de dollars) dans le budget de 2023 pour réduire les taxes sur les carburants, maintenant ces réductions depuis avril 2022, suite à l’annonce de l’ancien ministre des Finances Avigdor Lieberman à la suite du déclenchement de la guerre russo-ukrainienne.
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