Nouvelle journée d’opérations militaires sur les fronts russo-ukrainiens ce samedi, alors que l’armée russe cherche à réaliser davantage de gains sur le terrain, faisant face à la résistance des forces de Kiev soutenues par l’Occident.
Dans les derniers développements, le Conseil de sécurité des Nations unies se réunit aujourd’hui à 21h00 GMT pour discuter de l’attaque de Belgorod, qui a fait au moins 14 morts et que Moscou attribue à l’Ukraine, selon la mission russe auprès des Nations unies.
La mission a déclaré sur les réseaux sociaux : « Aujourd’hui, une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies aura lieu à la demande de la Russie après les frappes sur Belgorod. » Ces informations ont été confirmées par deux membres du Conseil à l’Agence France-Presse.
Auparavant, la Russie avait annoncé avoir demandé une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies après la frappe sur la ville russe de Belgorod, près de la frontière ukrainienne.
Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré ce samedi que des conseillers américains et britanniques avaient participé directement à « l’acte terroriste » perpétré par l’armée ukrainienne à Belgorod.
Selon le ministère russe de la Défense, 14 personnes, dont deux enfants, ont été tuées et 108 blessées lors de frappes ukrainiennes « aléatoires » sur Belgorod, impliquant l’utilisation de bombes à sous-munitions. Moscou a imputé la responsabilité de l’attaque à l’armée ukrainienne.
Selon le ministère russe des Situations d’urgence, dix incendies déclenchés par les bombardements ont été maîtrisés. Le réseau d’urgence de l’agence TASS a également signalé des dommages variables à l’infrastructure de la ville, touchant environ 40 installations, dont aucun établissement militaire, notamment le centre commercial de la ville et des bâtiments résidentiels.
Par ailleurs, le ministère de la Défense russe a annoncé que les forces russes avaient visé des installations de stockage de carburant, de lubrifiants, de missiles et d’artillerie des forces ukrainiennes dans les provinces de Khmelnytsky et de Kherson.
Le ministère a déclaré dans un communiqué : « Des sites de stockage de carburant et de lubrifiants, des missiles, et de l’artillerie à la base de Starokonstantinov dans la province de Khmelnytsky et à Chernobayivka dans la province de Kherson ont été visés, ainsi que les effectifs et le matériel militaire ennemis dans 118 zones. »
Il a également annoncé que les systèmes de défense aérienne avaient intercepté 15 missiles de type « Hermes » et « Olkha » ainsi que 3 missiles « Harpoon », abattu 35 drones ukrainiens au cours des dernières 24 heures.
Après son attaque massive sur le territoire ukrainien, le ministère de la Défense russe a annoncé plus tôt ce samedi que les systèmes de défense aérienne avaient abattu 32 drones ukrainiens au-dessus des provinces de Moscou, Briansk, Koursk et Orel au cours de la nuit.
Une corvette de la marine russe a détruit un navire de guerre ukrainien en direction de la péninsule de Crimée.
Au moins 30 personnes ont été tuées et plus de 160 autres blessées lors des frappes menées par la Russie vendredi matin sur plusieurs villes ukrainiennes, dont la capitale Kiev, utilisant un « nombre sans précédent de missiles », selon les autorités ukrainiennes.
Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a condamné de manière catégorique les attaques effroyables survenues vendredi dans plusieurs villes et villages de l’Ukraine.
La Pologne, membre de l’OTAN, a dénoncé le survol de son espace aérien par un missile russe en direction de l’Ukraine. Elle a condamné cette « violation » de son espace aérien par un « missile de croisière », appelant la Russie à mettre fin immédiatement à ce type d’opérations.
Le président américain Joe Biden a exhorté le Congrès, vendredi, à prendre des mesures « urgentes » pour surmonter les désaccords sur l’aide militaire à Kiev, estimant que la frappe de missiles menée par la Russie vendredi matin indiquait sa volonté d’ »effacer » l’Ukraine.
Le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, a annoncé vendredi que son pays enverrait environ deux cents missiles pour renforcer la défense aérienne ukrainienne.
Le samedi, l’armée russe a déclaré qu’elle avait atteint toutes ses cibles dans des dizaines d’attaques menées en Ukraine du 23 au 29 décembre.
Les frappes surviennent quelques jours après que l’Ukraine a visé un navire de guerre russe dans le port de Feodosia, en Crimée, que la Russie a annexée en 2014.
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