
La Cour de l’État du Maine aux États-Unis a déclaré hier, jeudi, l’inéligibilité de l’ancien président Donald Trump pour participer aux primaires présidentielles républicaines en 2024. Cette décision intervient une semaine après une mesure similaire prise par la Cour suprême de l’État du Colorado, suite à l’intrusion par ses partisans au siège du Congrès en 2021.
Dans un document officiel, la responsable démocrate du Maine, Shenna Bellows, chargée de l’organisation des élections, a annoncé que Trump était « inéligible à la présidence » en vertu du 14e amendement de la Constitution, qui exclut toute personne ayant participé à des actes de « rébellion » de toute fonction publique.
Trump va contester la décision de l’État du Maine devant les tribunaux, selon le porte-parole de sa campagne électorale, et pourrait même aller jusqu’à faire appel devant la Cour suprême des États-Unis.
Trump a rapidement condamné ce qu’il a qualifié de décision prise par une « gauche extrémiste » et de partisans enthousiastes de Joe Biden. Le républicain a déclaré via son équipe de campagne : « Nous assistons directement à une tentative de vol des élections et de privation du droit de vote du citoyen américain. »
La décision, susceptible d’appel devant une cour de l’État, ne concerne que les primaires prévues en mars, mais elle pourrait influencer les chances de Trump lors des élections générales prévues en novembre 2024.
Le 19 décembre, la Cour suprême du Colorado avait exclu Trump des primaires de cet État, faisant de lui le premier candidat dans l’histoire des États-Unis à être jugé inéligible à la présidence en raison de son implication dans une rébellion.
Laisser un commentaire