Un haut responsable de l’administration américaine a reconnu vendredi les défis considérables pour parvenir à la libération des détenus dans la bande de Gaza, alors que les affrontements font rage entre la résistance palestinienne et Israël.
Lors d’une déclaration téléphonique aux médias, ce responsable a souligné l’impératif de parvenir à un « cessez-le-feu majeur » entre la résistance palestinienne et Israël en vue de la libération des prisonniers, dont l’armée israélienne estime qu’ils sont au moins 240.
Le responsable, dont l’identité est restée confidentielle, a évoqué des « discussions très sérieuses » actuellement en cours, mais a précisé qu’il n’y avait « actuellement aucun accord » concernant un arrêt des hostilités.
Il a indiqué qu’il existait un « canal de communication indirecte » visant à établir un cadre pour l’extraction des « otages » de Gaza, mais a reconnu que la tâche était extrêmement complexe.
Il a ajouté que le nombre exact des otages était inconnu de tous, soulignant que ce chiffre « dépassait largement la centaine, peut-être même les 200 », et que la libération d’un si grand nombre de personnes nécessiterait un arrêt majeur des actes hostiles.
Les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Mouvement de la Résistance Islamique (Hamas), ont initié une série d’attaques contre Israël le 7 octobre dernier, au cours desquelles elles ont tué 1 400 personnes et capturé plus de 240 autres.
De nombreux prisonniers demeurent détenus dans la bande de Gaza, qui subit des bombardements aériens et une offensive terrestre de la part d’Israël, en plus du siège imposé par l’armée israélienne. Jusqu’à présent, cette agression a entraîné le décès de plus de 9 227 personnes, en plus de 23 000 blessés et de plus de 2 000 disparus.
Les Brigades Al-Qassam ont libéré certains de leurs prisonniers pour des raisons humanitaires, avec la médiation du Qatar, et ont exprimé leur disposition à relâcher les civils détenant des passeports étrangers lorsque les conditions de guerre le permettront.
D’autre part, le responsable américain a affirmé que Washington était engagé dans un « dialogue continu » avec les autorités israéliennes et qu’il leur soumettait ce qu’il a qualifié de « questions délicates » sur le choix des cibles militaires à Gaza et les conséquences de ces décisions.
Il a fait savoir que, suite à ce dialogue, les Israéliens avaient « largement révisé leur plan initial », sans entrer dans les détails.
Israël est de plus en plus critiqué et confronté à des accusations de crimes contre l’humanité, ainsi qu’à de nombreux massacres au cours de la guerre qu’il mène contre la bande de Gaza, qui perdure depuis 29 jours.
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