
Le dimanche, le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a insisté sur l’impératif de mettre en œuvre la résolution internationale 1701, qui prévoit le retrait des combattants du Hezbollah au nord de la rivière Litani, comme seul moyen d’éviter un déclenchement de hostilités avec le Liban.
S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe avec la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, à Tel Aviv, Cohen a souligné que la question du Hezbollah pourrait être résolue par des moyens diplomatiques ou militaires, indiquant que la France pourrait jouer un rôle clé pour prévenir une escalade conflictuelle au Liban.
La ministre française devrait effectuer une visite à Beyrouth lundi, exprimant la « grande » préoccupation de la France face à la situation dans la bande de Gaza et plaidant en faveur d’une « cessation immédiate et durable des hostilités ».
La résolution 1701 a été adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies le 11 août 2006, appelant à un arrêt complet des opérations militaires entre le Liban et Israël après une guerre de 33 jours entre le Hezbollah et l’armée israélienne.
Cette résolution préconise la création d’une zone démilitarisée entre la Ligne bleue, délimitant la frontière entre le Liban et Israël, et la rivière Litani dans le sud du Liban, excluant la présence de tout combattant et équipement militaire, à l’exception de ceux relevant de l’armée libanaise et de la FINUL.
Depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza, la frontière avec le Liban est le théâtre d’échanges quotidiens de tirs entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais.
Le Hezbollah affirme viser des positions militaires israéliennes le long de la frontière, tandis qu’Israël riposte par des frappes aériennes et des tirs d’artillerie ciblant des objectifs militaires et civils dans le sud du Liban.
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