Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a informé les journalistes que les États-Unis ne prévoient pas de déployer des troupes de maintien de la paix dans la bande de Gaza, que ce soit dans un avenir proche ou lointain.
Il a précisé que les États-Unis ne considèrent pas le Hamas, le mouvement de résistance islamique, comme un acteur viable pour un éventuel gouvernement futur dans la bande de Gaza à la fin du conflit avec Israël.
Alors que la région se prépare à faire face à une crise humanitaire imminente et à une possible crise des réfugiés dans la bande de Gaza, John Kirby a souligné que les États-Unis ne soutiennent pas automatiquement un déplacement permanent des habitants de Gaza en dehors du territoire contrôlé par le Hamas.
Malgré le nombre élevé de pertes humaines, environ 8805, dues à l’offensive israélienne à Gaza, John Kirby a déclaré que Washington ne jugeait pas opportun, pour le moment, de négocier un cessez-le-feu général. Cependant, il a insisté sur la nécessité d’arrêter les hostilités pour des raisons humanitaires.
Alors que les États-Unis, leurs alliés et partenaires examinent les perspectives post-conflit à Gaza, John Kirby a souligné que la responsabilité confiée au Hamas poserait des problèmes, compte tenu des événements du 7 octobre de l’année précédente, où le Hamas a été impliqué dans la mort de 1400 personnes dans le sud d’Israël.
Il a ajouté : « Nous estimons que le Hamas ne peut pas prétendre à l’avenir du gouvernement à Gaza. Bien que nous n’ayons pas encore toutes les réponses quant à l’après-conflit, nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires de la région pour déterminer la forme possible du futur gouvernement à Gaza. »
Il convient de noter qu’Israël a occupé des terres arabes en 1948, a annexé Jérusalem et la Cisjordanie en 1967, et a poursuivi une politique de persécution, de détention et d’expansion des colonies en Cisjordanie pendant 75 ans. Israël a également mené des opérations militaires à Gaza et des attaques contre des sites religieux islamiques et chrétiens à Jérusalem.
Le 7 octobre de l’année précédente, les Brigades d’Al-Qassam, branche militaire du Hamas, ainsi que d’autres factions de la résistance palestinienne, ont lancé l’opération « Tempête de Jérusalem » contre l’occupation israélienne, provoquant la mort de plus de 1400 Israéliens à ce jour.
La résistance palestinienne a également capturé plus de 200 Israéliens et a annoncé son intention de les échanger contre plus de 6000 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
De son côté, Israël continue d’agresser Gaza en bombardant des habitations, des écoles, des hôpitaux et des mosquées, entraînant la mort de plus de 8805 personnes, en grande majorité des femmes et des enfants. Les bombardements ont également causé plus de 12 000 blessés et la destruction de quartiers entiers, forçant la plupart de la population à se déplacer.
Les opérations militaires israéliennes à Gaza ont reçu un large soutien des États-Unis, qui ont envoyé deux porte-avions en Méditerranée « pour dissuader toute tentative d’escalade du conflit », selon leurs propres termes.
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