
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a dénoncé les actes répréhensibles commis par Israël au cours de son conflit avec la bande de Gaza, soulignant que la nation israélienne agit désormais de manière semblable à une organisation criminelle. Il a appelé à la responsabilité des auteurs de ces actes et à la création d’un nouveau mécanisme de sécurité dans la région.
Erdoğan a exprimé ces préoccupations lors d’un discours prononcé mardi soir à l’issue d’une réunion du gouvernement. Il a affirmé qu’Israël avait perdu sa nature d’État et adopté un comportement similaire à celui d’une organisation criminelle, exigeant un arrêt immédiat de ses actions.
Il a souligné que ces crimes contre l’humanité se déroulent sous les yeux du monde depuis 25 jours, avec un soutien inconditionnel de l’Europe et des États-Unis. Il a également critiqué le monde occidental, en particulier les pays européens, pour avoir échoué à démontrer leur humanité dans le contexte de la situation à Gaza.
Face à l’évolution de la guerre, le président turc a plaidé en faveur de la création d’un nouveau mécanisme de sécurité, impliquant la coopération des acteurs régionaux, et s’est dit prêt à assumer la responsabilité en cas d’initiative en ce sens.
Erdoğan a également mentionné que la Turquie poursuit ses efforts pour traduire en justice les responsables de crimes de guerre commis à Gaza, conformément au droit international.
Il a également abordé l’attaque contre l’hôpital turco-palestinien Al-Sadaqa à Gaza, qualifiant cette institution médicale essentielle qui traite des patients atteints de cancer de victime de la brutalité israélienne.
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé la destruction de l’hôpital Al-Sadaqa turc dimanche soir, le seul établissement de soins pour les patients atteints de cancer dans la bande de Gaza, à la suite d’une attaque de l’armée israélienne.
Un autre massacre a eu lieu aujourd’hui près de l’hôpital indonésien, au nord de la bande de Gaza. Le ministère de l’Intérieur a signalé que les frappes israéliennes ont provoqué la mort de 400 personnes, dont la plupart étaient des enfants, et ont détruit un quartier résidentiel entier dans le camp de Jabalia.
Le porte-parole du parti au pouvoir en Turquie, l’AKP, Ömer Çelik, a qualifié ces événements de « massacre délibéré ». Il a condamné les pays qui n’ont pas établi de lignes rouges pour l’armée israélienne, soulignant que cette absence de réaction a encouragé ce massacre. Il a ajouté que l’incapacité de ces pays à mentionner le droit des femmes et des enfants de Gaza à la vie est une honte pour l’humanité.
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